Est raconté ici ma propre expérience de petplay, précisément en chien au gîte fétichiste. Il s'agit d'une authentique période de transformation en animal de compagnie, durant laquelle il y a des pratiques propres au monde BDSM. ................. Lorsque TSM, propriétaire du Gîte fétichiste a publié ses premiers messages à propos des stages, j’ai trouvé que c’était une innovation intéressante parmi ce qu’il propose. Le connaissant et un peu sur une boutade - et encouragé par ma compagne de Domina - j’ai bien voulu y participer quand il me l’a proposé. Par ailleurs j’ai depuis longtemps l’envie d’essayer l’inconfort. Soit contrainte vraiment dure à tenir sur une ou deux heures, soit inconfort modéré pendant plusieurs jours (je suis soumis). C’était l’occasion.

En arrivant au Gîte avec Dame Endura et Judeline, il ne s’est pas passé 5 minutes avant que je sois isolé, déshabillé, collier installé et cantonné à ma paillasse de chien. Deux évidences vont se confirmer : je débute le stage seul pendant de nombreuses heures même si TSM vient vérifier si cela va ; je serai enchaîné quasiment tout le temps, soit pour me fixer à l’endroit décidé par le Maître, soit à la laisse pour les déplacements.

L’inconfort est là, allongé sur le sol plutôt froid, je me recroqueville sur un matelas trop petit afin de me reposer. Une chaîne relit mon collier au meuble le plus proche. J’ai une écuelle d’eau à disposition. Il se passe un long moment et déjà la nuque et les genoux ressentent une gène. Mais l’atmosphère du donjon dans lequel je me situe et que j’apprécie, accentue ce bien-être typique du petplay. J’ai auparavant joué au chien et fait de la claustration, ici il va falloir tenir une soixantaine d’heures !

J’ai réussi à m’assoupir entre les venues de TSM et l’envie de boire. D’un coup je me réveille, j’ai froid (je me fais le plus petit possible entre le matelas et la couverture ça me réchauffe) il fait sombre et c’est maintenant la cheville gauche qui lance des crampes. J’estime qu’il s’est passé 6 heures - en réalité seulement 4 heures. Je me dis alors comme d’autres l’auraient fait je pense : qu’est ce que je fais là ? Pensée d’homme, pas encore «transformé en puppy». La porte s’ouvre on me retire la chaîne et passe la laisse.

Je suis amené à la maison vers les «humains», un chien a besoin de compagnie. La vérité est que je suis à quatre pattes, nu, tenu en laisse par un homme, je tremble et dans le soir il me semble possible que je puisse être vu ainsi par un regard lointain. Une suave sensation de honte m’envahit. Un des meilleurs moments du stage. J’entre dans la maison les gens sont attablés et me font un bel accueil. Je suis placé sur un autre matelas encore plus petit, j’arrive à vaincre le froid. Les convives, Malicia, Dame Endura, Judeline et TSM, habitués aux jeux BDSM portent peu d’attention à ma nudité. Il est vrai que mon sexe est habillé d’une cage de chasteté qui me rend plus présentable !

Surprise c’est ma Maîtresse elle-même Dame Endura qui m’apporte la gamelle. Autre surprise, mon menu sera comparable à celui des «humains» durant le stage. Humains qui en général ignorent ma présence, sauf lorsqu’ils ont une paroles pour moi, gentille ou de taquinerie. Instinctivement je réponds en aboyant selon le code établi. Il m’arrive de jouer le toutou boudeur. L’effet petplay s'établit, un léger inconfort dans le «panier» du chien de la maison est désormais permanent. Je suis aux anges. À un moment Judeline est placée à coté de moi. Indisciplinée elle est punie. Le Maître est obligé de se munir d’un fouet pour la rebelle, recadrée et réprimandée. Ben oui juste à coté il y a un sage toutou.

Je suis ramené à ma paillasse pour y dormir. Nuit très longue, couchage exiguë, pas d’oreiller, le froid toujours. Ai-je réussi à dormir une heure dans ce beau donjon qui est maintenant éclairé par le jour ? Dame Endura m’a préparé un petit-déjeuner. Elle me demande si je suis en forme car TSM va s’occuper de moi. Bah non, de petites douleurs réparties dans le corps et la fatigue. ça risque d’être compliqué.

Je suis amené en laisse, maintenant équipé de genouillères, jusqu'au fond du terrain. Le Maître me fait faire des exercices dévolus aux bons chiens bien éduqués. Je note qu’il ne me vient plus à l’idée de demander pourquoi je fais ça, ni de me dresser sur les pattes arrières. Je suis un canidé au sens BDSM du terme. De plus le soleil réchauffe aimablement mon corps et Judeline m’adresse de douces moqueries. À nouveau bouffée de plaisir ! TSM pense alors que c’est une bonne idée de m’enfermer dans une mini cabane du jardin pendant que les gentils humains vont bénéficier de rafraîchissements...

Retour à la paillasse. Gamelles remplis d’eau et nourriture puis à nouveau offert à la solitude, enchaîné. Je patiente sur le matelas toujours trop court, cela commence à m’agacer. Je m’assoupis. En me réveillant c’est une sensation de bien-être. Mon sexe visiblement aussi, il cherche à repousser les barreaux de la cage qui l’enserre. En fait je suis heureux ainsi. De ce petit bonheur que seuls, je pense, les adeptes BDSM du petplay, d’être «mis en chien» peuvent comprendre.

TSM entre dans le donjon avec la laisse, je vais être diverti.

Diverti oui mais sérieusement. Je dois ramener à Dame Endura les jouets qu’elle lance. M’asseoir. Faire le beau. Etc. Puis quand ma Maîtresse en a assez de s'occuper de son compagnon - pardon chien - je dois m’allonger à même l’herbe et attendre. Il fait très beau, je suis encore accompagné des petites douleurs, persistantes. Inconfort... Satisfait de mon sort. Ensuite laisse remise au cou on m’envoie à la niche où je suis enchaîné bien-sûr. Une vraie niche à l’extérieur près de la piscine. Les humains se baignent. J’aimerais aussi, d’autant que je suis en tenue adéquate. Je réclame, on me corrige la piscine n’est pas faite pour les chiens. Et hop à la niche.

Le repas du soir est encore pris à la maison. Je mange goulûment, c’est bon et j’ai très faim. Les homme et femmes à table s’amusent, parfois je suis autorisé à les regarder souvent je dois me recroqueviller comme un chien, je grogne. Renvoyer au donjon, re-enchaîné, pour la nuit je suis cette fois accompagné de Judeline qui bénéficie du lit moelleux mais entièrement attachée. Ça fait bizarre de dormir à deux mètres d’une personne sans pouvoir la rejoindre. Petit retour de la pensée humaine.

Le lendemain ce sont les courbatures et une vraie douleur à l’épaule droite. Mon esprit est toutefois léger je suis de bon humeur. Judeline est extraite de l’antre, repas du matin rapide puis à nouveau solitude. C’est long mais je trouve ça naturel. Soudain laisse fixée sur le collier, Dame Endura m’avait déjà prévenu je pars en balade en voiture. ON roule puis en s'arrête sur un petite route, TSM me sort du coffre. Et là je suis promené en laisse sur cette route comme on le ferait pour un «vrai chien». Frissons, exaltation, les mêmes sensations intensives que j’ai connu avec la première Domina il y a 26 ans ! Et si un véhicule arrivait à ce moment ?

Une collation et je suis amené sans transition dans le jardin. J’apprécie énormément le soleil qui inonde le lieu. L’on me replie jambes et avant-bras et les entravent de sorte que je marche réellement en puppy. C’est à dire sur les genoux et coudes. C’est un jeu de piste qui m'attend pour retrouver les clés qui me libéreront.

Libre ! Me voilà autorisé à redevenir «humain». Il faudra plusieurs heures pour sortir de l’état BDSM-chien.

Cela m’a procuré beaucoup de plaisirs, juste un peu plus dur que je l’imaginais. J’étais venu pour l’inconfort, c’est une pratique vraiment plus riche. J’encourage tous, hommes ou femmes, qui seraient tentés par un telle expérience à s’y projeter s’ils en ont l’opportunité. J’avoue avoir ressenti cela comme une épreuve et être habitué aux activités endurantes m’a épaulé.

Ricki

Les photos sont ici

LES VIDEOS SONT ICI SUR LE PROFIL DE MA MAITRESSE :

Stage vie de chien au gîte fétichistes Vidéo n°1

Un stage vie de chien c'est cruel

En chien soumis sur la route

Humiliation dans le jardin

Espace game for the dog